La France confirme la mort d’un haut responsable djihadiste de l’État islamique dans le Grand Sahara et la capture de deux autres, au cours d’une opération conjointe entre les armées française, nigérienne et la task force européenne Takouba en juin, dans la région de Ménaka.
Vendredi, la ministre française des armées Florence Parly, a confirmé la mort d’Almahmoud ag Baye, alias Ikarey, le « chef d’un groupe de combattants dans la région de Ménaka, à la frontière avec le Niger ». Cette confirmation de Parly est intervenue alors qu’elle tenait une rencontre avec l’Association des journalistes de Défense. La patronne des armées de France a également assuré que six terroristes avaient été tués.
Selon Florence Parly, deux autres cadres de l’EIGS ont aussi été capturés : Sidi Ahmed Ould Mohammed alias Katab al-Mauritani, ainsi que Dadi Ould Chouaïb, alias Abou Dardar, dont l’arrestation avait déjà été communiquée par Barkhane. Selon un rapport de RFI, la ministre a également confirmé la mort d’Abdel Hakim al-Sahraoui, le numéro deux de l’EIGS « dans des circonstances encore inconnues ».
Ces exploits interviennent alors que la France a annoncé la fin de l’opération militaire Barkhane et aussi qu’elle arrêtait ses opérations conjointe avec le Mali. La situation de la région sahélienne et ne va pas en s’améliorant avec la recrudescence depuis un moment, de attaques djihadistes.