Les organisateurs des jeux olympiques de Tokyo ont installé des lits en carton dans toutes les chambres du village olympique dans le but d’empêcher les athlètes de se livrer ç des activités sexuelles.
Le compte à rebours pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020 a déjà commencé le à la suite du coup d’envoi de l’événement sportif ce week-end. Mais pour la première fois de l’histoire, les responsables en charge de l’organisation ont installé des lits en carton à l’intérieur du village olympique pour décourager les athlètes qui pourraient se livrer à des activités sexuelles.
En effet, selon le magazine Dezeen, les responsables olympiques qui ont déjà averti les participants aux JO 2021 d’éviter les pompes à deux à cause du coronavirus, ont installé 18 000 lits en carton dans le village des athlètes appelés des anti-sexes.
« Ces lits peuvent supporter jusqu’à 200 kilogrammes« , a déclaré Takashi Kitajima, directeur général du village des athlètes. Kitajima a ajouté qu’une « fête sauvage » après qu’un athlète empoche une médaille d’or pourrait aussi détruire le lit. « Bien sûr, le bois et le carton se briseraient si vous leur sautiez dessus« , a-t-il déclaré.
Les lits supposés anti-sexes sont-ils vraiment fragiles ?
le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan a tenu à démontrer que l’information sur la fragilité supposée des lits diffusée par le tabloïd américain New York Post était inexacte. Une vidéo le montrant en train de sauter debout sur son lit a fait polémique sur la toile. « Les lits sont supposés être anti-sexe, oui ils sont faits en carton, ils devraient se briser au moindre mouvement brutal, dit-on. C’est faux, c’est une fake news », a-t-il tweeté en sautant sur le lit.
Faut-il rappeler, le Village olympique est traditionnellement un haut lieu de rencontres. Aux derniers Jeux d’hiver, en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), l’application de rencontres Tinder a vu son utilisation grimper de 350 %. A Rio, lors des JO-2016, les organisateurs avaient distribué 450 000 préservatifs, soit 42 par athlète.