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Haïti – Assassinat du président: « Viens me sauver la vie», le vain appel de Moise avant sa mort

Jovenel Moïse, président d'Haïti @ PSI

Jovenel Moïse, président d'Haïti @ PSI

Le président haïtien Jovenel Moise a appelé à l’aide en vain plusieurs fois avant d’être froidement abattu par les assaillants lors de l’attaque du 7 juillet dernier qui lui a coûté la vie, indique un rapport du Miami Herald.

Alors que la police haïtienne tente de découvrir les circonstances réelles de l’assassinat du président Moise, le Miami Herald vient de révéler que ce dernier avait tenté en vain d’avoir de l’aide afin de se sortir de l’attaque de son domicile. Selon le média, alors que les assaillants pénétraient dans la maison et des coups de feu ont commencé à retentir, Jovenel Moise a appelé à plusieurs reprises, un commissaire de police et un chef militaire pour leur demander de l’aide.

Lors d’un premier appel au commissaire de police, le président aurait déclaré au téléphone « ils tirent près de la maison ! Mobilisez les gens ! », indique le Miami Herald. Ensuite s’en ont suivi d’autres sans intervention de celui-ci. Moise a aussi tenté de demander de l’aide à un officier entraîné tactiquement avec la Police Nationale d’Haïti, le suppliant de venir lui sauver la vie. « Où es-tu ?… J’ai besoin de ton aide, maintenant !… Ma vie est en danger. ! Viens me sauver la vie ! », aurait déclaré le président.

Cependant, pendant que Jovenel Moise tentait d’appeler à l’aide, les assaillants progressaient dans la maison et quelques minutes après, il a été retrouvé puis criblé de balle par le commando de mercenaires bien organisé. Selon le juge Charles Henry Destin, en charge de l’affaire, le président a reçu une balle dans la tête, une dans la poitrine, une autre à la hanche et une autre balle dans le ventre. Il a également souligné que son œil gauche avait été crevé.

Depuis cet événement la police a ouvert une enquête et arrêté un peu plus d’une vingtaine de personnes dont des mercenaires colombien et haïtiens. Cependant, on ne sait pas les raisons de la lenteur de l’intervention policière ou militaire pour sauver le chef de l’Etat

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