On en sait un peu plus sur l’assassinat du président Haïtien Moïse Jovenel. Parmi le groupe de mercenaires ayant commis l’irréparable, figurent 26Colombiens et de deux Américains d’origine haïtienne à en croire les autorités du pays.
Le président haïtien Moïse Jovenel a été assassiné dans la nuit de ce mercredi à son domicile par des mercenaires alors qu’il dormait profondément dans sa résidence privée. Une situation qui plonge le pays dans un véritable chaos encore plus profond au milieu d’une crise politique rocambolesque.
Les forces de l’ordre avaient annoncé mercredi, localiser les suspects dans une maison située non loin du lieu du crime à Petionville, une banlieue du nord de la capitale Port-au-Prince. L’opération de chasse à l’homme leur a permis d’épingler une vingtaine de personnes membres du groupe d’assassins du président.
En effet, à la suite d’une importante fusillade, plusieurs suspects ont été placés en détention tandis que d’autres ont été tués. Lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée de ce jeudi, le chef de la police Leon Charles, a présenté 17 hommes aux journalistes, montrant des passeports colombiens, des fusils d’assaut, des machettes et des talkies walkies. « Des étrangers sont entrés dans notre pays pour tuer le président », a déclaré Leon Charles. « Il s’agit de 26 Colombiens et de deux Américains d’origine haïtienne » A-t-il ajouté.
A la suite de cette conférence, le ministre colombien de la Défense Diego Molano a déclaré dans un communiqué que selon les premières vérifications, les Colombiens arrêtés impliqués dans l’assassinat du président Jovenel étaient des militaires à la retraite.
A lire aussi: Haïti: Claude Joseph prend le « bâton du commandement » après l’assassinat de Jovenel Moïse
Le ministre haïtien chargé des élections, Mathias Pierre, a annoncé que les deux suspects américains avaient été identifiés sous les noms de James Solages et Joseph Vincent et sont âgés respectivement de 35 et 55 ans. Pour l’heure les Etats-Unis n’ont pas encore confirmé les citoyens américains qui figuraient parmi les personnes détenues. La police Haitienne n’entend pas baisser les bras avant de mettre la main sur les vrais commanditaires de l’assassinat du président Moïse Jovenel.
