Le bilan lié aux actes de vandalismes et de violences en Afrique du Sud suite à l’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma ne cesse d’augmenter. En trois jours le bilan s’est alourdi et passe à 72.
La situation sociopolitique en Afique du Sud devient de plus en plus préoccupante. Démarrés le 08 juillet dernier à la suite de l’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, les actes de violences et pillages des magasins se sont intensifiées avec un dernier bilan faisant état de 72 morts
En effet, les premiers incidents avaient éclaté le lendemain de l’arrestation de Jacob Zuma avec des routes bloquées et plusieurs camions incendiés. Selon la police, les violences et les pillages frénétiques se sont répandus dans la plus grande ville du pays, Johannesburg faisant 45 morts dans la province du Gauteng.
A en croire la même source, la majorité des décès sont survenus lors de bousculades pendant des pillages de magasins et de centres commerciaux. D’autre morts et blessures ont aussi été enrégistrés suite à des explosions de distributeurs automatiques de billets et à des tirs.
Cette crise rocambolesque à laquelle fait face actuellement le pays dépasse les policiers. Mais en quelques jours, 27 personnes ont trouvé la mort dans la région, selon la police mardi soir 13 juillet. À plus de 500km de là. Malgré les nombreux appels au calme des autorités, des milliers de Sud-Africains ont continué à affluer mardi 13 juillet vers les entrepôts et les magasins, remplissant charriots et coffres de voitures. 2.500 soldats ont été déployés pour appuyer les policiers en sous-nombre. Il faut noter que 1.234 manifestants et émeutiers ont été arrêtés par les forces de l’ordre.