La jeune étoile montante du gospel ivoirien, KS Bloom a cloué le bec à tous ses détracteurs ce dimanche 04 juillet 2021. Et pour cause, ces derniers s’attendaient à un fiasco pour son concert qui a eu lieu au palais de la Culture de Treichville.
Le jeune chantre du Seigneur KS Bloom, de son vrai nom Koné Souleymane Kevin Kader Junior, fait partie aujourd’hui d’une des grosses révélations de la musique ivoirienne en 2020. Spécialisé dans le rap gospel, le jeune homme a connu un véritable succès avec son titre « Enfant de Dieu », qui a cumulé plus de 11 millions de vues sur Youtube en seulement 03 mois.
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Après donc son succès sur la toile, il a pris la décision de passer à la vitesse supérieure, en organisant un concert live le dimanche 04 juillet 2021 au palais de la Culture de Treichville. Cette information a fait couler assez d’encre et de salive sur la toile. Pour d’aucuns, il est très jeune pour relever un tel défi. Pour d’autres, ce concert serait un fiasco.
Mais Ks Bloom, de son côté, a préféré s’en remettre à Dieu. Et comme il l’a dit lui-même dans son titre « Enfant de Dieu », il n’a pas échoué. L’on pourrait simplement dire qu’il a cloué le bec à ses détracteurs. Les fans de l’artiste qu’il appelle affectivement « les disciples » ont pris d’assaut, dimanche, l’esplanade du palais de la culture de Treichville.
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Ce concert marqué par la présence de plusieurs artistes tels que Bebi Philip, Claire Bahi et bien d’autres, a simplement été un pari gagné pour le jeune chantre. Son père qui est de confession musulmane, est aussi venu soutenir son fils. Il a profité pour raconter une anecdote sur le jeune chanteur.
« Il s’appelle Koné Souleymane Kevin Kader Junior, et c’est mon fils. Je suis musulman pratiquant et je constate que mon fils met la joie dans le cœur de millions de personnes. Il faut être sorcier pour ne pas venir le soutenir. Il vous a dit combien de fois, il m’a fatigué. C’est un petit bandit, mais s’est repenti. Et ça, il a commencé depuis le berceau. Il avait un an quand il sautait du berceau. Sa maman était obligée de lui nouer un pagne au pied et puis elle attachait l’autre extrémité du pagne sur le berceau pour ne pas qu’il bouge… Je vous dis merci et je vous confie la carrière de mon fils », a déclaré le père de KS Bloom.
