Des groupes de défenses des droits de l’homme font pression sur les autorités du Zimbabwe pour que les adolescentes du pays puissent obtenir des contraceptifs sans le consentement des parents, rapporte BBC News.
Alors que les grossesses de mineurs augmentent à une grande vitesse dans le pays, plusieurs organisations et politiciens militent pour que les jeunes filles adolescentes aient accès aux produits de contraceptions. Selon une responsable de l’organisation Shamiri Yemwanasiana, Florence Mutake, le vice-président du Zimbabwe a rejeté la proposition avancée par certains députés pour des motifs « culturels et moraux ».
La militante a indiqué que c’était un problème qui devait être résolu car plus de 5 000 filles étaient tombées enceintes pendant la pandémie de coronavirus, 2 000 d’entre elles avaient moins de 16 ans, rapporte BBC News. « Les filles expérimentent des activités sexuelles les exposant à des grossesses non désirées », a déclaré Mutake.
Les écoles ont fermé pendant plusieurs mois pour empêcher la propagation du coronavirus. « Nous voyons de plus en plus de filles passer du temps à la maison sans rien faire », a fait constater la militante. Une situation qui les amène à faire d’autres expériences. Au Zimbabwe, l’âge limite pour le mariage est 18 ans et 16 ans est l’âge du consentement sexuel ; mais la plupart des filles enceintes ont moins de 16 ans.