La rencontre tant attendue entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden a duré environ trois heures et demie. Le sommet s’est avéré être la toute première fois que Biden a rencontré Poutine en tant que commandant en chef américain.
Après le sommet avec Poutine, Biden a déclaré aux journalistes que l’agenda de son administration était orienté vers le public américain, soulignant qu’il n’était « pas contre la Russie ». « J’ai dit au président Poutine que mon programme n’était pas contre la Russie ou qui que ce soit d’autre. C’est pour le peuple américain », a fait remarquer Biden, ajoutant qu’il se concentrait sur la lutte contre le COVID-19, la reconstruction de l’économie américaine et le renforcement des liens avec les alliés.
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« Je lui ai également dit qu’aucun président des États-Unis ne pourrait garder foi dans le peuple américain s’il ne s’exprimait pas pour défendre nos valeurs démocratiques, pour défendre les libertés universelles et fondamentales de tous les hommes et femmes… c’est juste l’ADN de notre pays. » En ce qui concerne son agenda dont il a discuté avec Poutine, Biden a révélé avoir évoqué plusieurs sujet dont les droits de l’homme, l’Afghanistan, l’Arctique, la Syrie, l’Iran, la Biélorussie et autres.
« Nous avons discuté avec Poutine des mesures visant à prévenir la résurgence du terrorisme en Afghanistan. Nous avons discuté pour faire en sorte que l’Arctique soit une zone franche », a indiqué Biden. Il a également assuré que « les droits de l’homme seront toujours sur la table ». Il ne s’agit pas seulement de s’en prendre à la Russie lorsqu’elle viole les droits de l’homme, il s’agit de dénoncer la violation des droits de l’homme », a poursuivi Biden.
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Le président américain n’a pas manqué, comme aux habitudes des occidentaux en ces temps de tensions avec la Russie, de faire des mises en garde. « J’ai dit clairement que nous répondrons aux actions qui portent atteinte à nos intérêts vitaux ou à ceux de nos alliés », a martelé Joe Biden.
Aussi positif qu’ait pu être le sommet de Genève, Biden a souligné que même si ce n’était « pas un moment de kumbaya », ce n’est aussi « clairement pas un moment pour une autre guerre froide ». « [Poutine] ne veut pas [une autre guerre froide], je ne crois pas », a déclaré Biden.