Une autre attaque nocturne au Burkina Faso vendredi à fait au moins 100 morts parmi des civils dans un village du nord, selon une déclaration du gouvernement du pays.
Les assaillants ont frappé dans la nuit de vendredi, tuant des habitants du village de Solhan, incendiant des maisons et le marché, selon le communiqué du gouvernement, les qualifiant de terroristes. « Les assaillants ont emporté plusieurs objets appartenant à la population locale, dont des motos et du bétail », a déclaré une source locale, qui a requis l’anonymat.
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Cette annonce du gouvernement burkinabé intervient alors qu’une autre attaque dans la nuit de vendredi à samedi avait été relayée par médias. Les premiers bilans rapportés tôt samedi matin ont fait état de 14 morts lors du raid sur un autre village, Tadaryat. Le Burkina Faso, un pays pauvre et enclavé au cœur du Sahel, combat une insurrection brutale liée à l’Etat islamique et à Al-Qaïda.
Tadaryat est près de Tokabangou, qui fait partie de la commune de Markoye dans la province de l’Oudalan, près de la frontière avec le Mali au nord et le Niger à l’est. Une autre source sécuritaire a déclaré qu’un convoi militaire et des membres de l’auxiliaire civil du VDP avaient affronté des insurgés à Katia, dans la même zone vendredi, mais qu’il n’y avait eu aucune victime. La même source a également évoqué une autre attaque, dans la nuit de vendredi à samedi, contre une base VDP, en plus de l’attaque contre des civils à Solhan, dans la province de Yagha.
Le VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) est une force de défense civile antiterroriste créée en décembre 2019 pour aider les militaires mal équipés de l’ancienne colonie française à combattre les extrémistes. Les volontaires reçoivent une formation militaire de deux semaines, puis travaillent aux côtés des forces de sécurité, effectuant généralement des tâches de surveillance, de collecte d’informations ou d’escorte.