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Les Etats-Unis ont tort de penser «qu’ils sont assez puissants», Vladimir Poutine

Vladimir Poutine. Arrivals for the opening for the 21st Session of the Conference of the Parties to the United Nations Framework Convention on Climate Change COP21, on November 30, 2015 at Le Bourget, on the outskirts of the French capital Paris.

Lors d’une rencontre avec les journalistes vendredi sur les sanctions américaines contre Moscou, le président Vladimir Poutine a déclaré que les États-Unis avaient tort de se surestimer par rapport à d’autres pays.

Poutine a indiqué qu’il était une grosse erreur de la part des Etats-Unis, de penser qu’ils sont « assez puissants » pour s’en tirer en menaçant d’autres pays. Selon le président russe, c’est cette erreur qu’avait commise l’Union Soviétique et qui a conduit à sa chute. Une déclaration de Poutine qui n’est pas anodine à un moment où Washington a imposé plusieurs sanctions contre la Russie et menace d’en imposer d’autres.

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« Nous entendons des menaces du Congrès, d’autres sources. Tout cela se fait dans le contexte du processus politique intérieur des États-Unis », a déclaré Poutine. « Les gens qui font ça, ils supposent probablement que les États-Unis ont une telle puissance économique, militaire et politique qu’ils peuvent s’en sortir. Ce n’est pas grave, c’est ce qu’ils pensent », a ajouté le locataire du Kremlin.

Poutine a déclaré qu’un tel comportement lui rappelait l’Union soviétique. « Le problème avec les empires, c’est qu’ils pensent qu’ils sont assez puissants pour commettre des erreurs. Nous allons acheter ces (personnes), les intimider, conclure un accord avec eux, leur donner des colliers, les menacer de cuirassés. Et cela résoudra tous les problèmes. Mais les problèmes s’accumulent. Il arrive un moment où ils ne peuvent plus être résolus », a expliqué Vladimir Poutine.

Des propos de Poutine qui pourraient être des mises en garde voilées aux Etats-Unis sur le fait que l’inaction de la Russie n’est qu’un silence stratégique face aux sanctions presque acharnées des Etats-Unis. Il s’exprimait quelques jours seulement avant une réunion avec le président américain Joe Biden dont le cabinet a imposé en avril un large éventail de sanctions à la Russie, y compris des restrictions à son marché de la dette souveraine.

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