Des manifestations ont éclaté en Eswatini, anciennement connu sous le nom de Swaziland, pour exiger des réformes constitutionnelles et la fin de l’autoritarisme de la monarchie actuelle du pays. Selon les informations, le roi Mswati aurait fui le pays après l’intensification du mouvement d’humeur.
Le roi Mswati III d’Eswatini règne sans partage sur le petit territoire d’Afrique australe et les appels à la fin de son règne commence à se faire de plus en plus forts. Eswatini est le dernier pays d’Afrique à avoir une monarchie absolue. Ces derniers jours, des manifestations ont éclaté dans le pays avec la population exigeant plus de démocratie et de liberté. Les protestations de la plupart des jeunes se sont intensifiées au cours du week-end, malgré une interdiction gouvernementale de toutes les manifestations.
Les manifestants ont appelé le roi Mswati à céder sa place dans le cadre des réformes démocratiques, y compris l’organisation des élections libres. Selon des informations rapportées par le média d’Etat, SABC, du géant voisin du pays, l’Afrique du sud, le roi Mswati aurait peut-être fui le pays alors que les manifestations s’intensifiaient.
Cette information n’a pas été confirmée et d’ailleurs, le Premier ministre du pays par intérim, Themba Masuku a assuré à emaSwati et à la communauté internationale que le roi Mswati III était dans le pays et qu’il était occupé à travailler sur les objectifs de son gouvernement. « Je voudrais profiter de cette occasion pour assurer à emaSwati et à la communauté internationale que sa Majesté le roi Mswati III est dans le pays et continue de travailler avec le gouvernement pour faire avancer les objectifs du royaume », a-t-il indiqué.
« En attendant, nous appelons au calme, à la retenue et à la paix de tous les emaSwati », a ajouté le chef du gouvernement. Cependant, cette information ne semble pas calmer les ardeurs des manifestants qui continuent d’affronter les forces de police dans les rues de pays. Plusieurs observateurs indiquent que si la mobilisation continent à s’accentuer comme celle du weekend, le roi Mswati pourrait voir son « pouvoir absolu » mis à mal.