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«Le refus de la nourriture de sa femme est une violence conjugale», dixit une avocate ghanéenne

Une avocate ghanéenne des droits humains, a récemment expliqué que ces maris, qui refusent de prendre la nourriture préparée leurs femmes, font subir à ces dernières des violences domestiques.

De nos jours, beaucoup de femmes subissent assez de violences domestiques en silence. Pour d’aucuns, les viols, les bastonnades, sont les seules violences dont sont victimes les femmes.

Mais à en croire Irene Aborchie-Nyahe, avocate ghanéenne des droits humains et directrice de Legal Assistance Network-Ghana, sur une émission diffusée sur JoyNews, ce dimanche 30 mai 2021, a affirmé que, quand une femme sert de nourriture, préparée par elle-même à son époux, qui refuse d’en manger, cette dernière subit une autre forme de violence domestique, dénommée Violence psychologique.

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 «Tout ce qui rend la vie insupportable ou ne rend pas la maison paisible pour que l’autre personne survive en tant qu’être humain est un abus.  Il y a des situations où une personne n’est pas maltraitée physiquement mais peut être mise dans une situation où elle sera traumatisée et maltraitée psychologiquement », a-t-elle déclaré.

En poursuivant son entretien sur The Law de JoyNews, sur le thème «  Abus domestique et économique », dame Aborchie-Nyahe a aussi montré qu’il existe divers cas où les gens subissent des abus domestiques, mais, par manque de connaissances, ils restent à l’écart et refusent de prendre des mesures, contre les personnes qui portent atteinte à leurs droits.

Elle a même donné l’exemple des femmes qui ont dénoncé leurs maris pour agressions verbales, une situation qui crée d’ailleurs un sentiment de faible estime de soi chez la femme.

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Par ailleurs, pour terminer, l’avocate a souligné d’autres types d’abus. Parmi ces formes, elle a expliqué que l’homme qui fait constamment l’éloge d’une autre femme en présence de sa conjointe, la maltraite. Elle a aussi ajouté que ceux qui refusent à leurs femmes de travailler pour gagner sa vie, les maltraitent aussi.

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