La Russie a annoncé mercredi qu’elle déploiera quelques 600 soldats supplémentaires en République centrafricaine (RCA), rapporte l’agence Anadolu.
Alors que la France et ses alliés de l’occident semblent très dérangés de la présence militaire russe en Centrafrique, Moscou annonce mercredi, son intention d’envoyer encore plus de soldats dans le pays. Selon le chef des instructeurs russes dans ce pays d’Afrique centrale Alexander Ivanov, s’adressant à Spoutnik, Bangui a déjà pris les dispositions pour mettre l’ONU au courant de ses intentions de demander un renforcement du personnel militaire russe.
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Ivanov a assuré que la ministre centrafricaine de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, avait informé le Conseil de sécurité de l’ONU le 4 mai qu’elle avait demandé à la Russie d’envoyer 600 instructeurs supplémentaires, en plus de ceux déjà présents dans le pays. « Il y a maintenant 535 instructeurs russes en RCA. Pour le moment, nous augmentons progressivement le nombre de 535 à 1 135 personnes », a déclaré Ivanov.
Selon Ivanov, toute augmentation possible du nombre d’instructeurs russes à l’avenir dépend du gouvernement de la République centrafricaine, rapporte Anadolu. Il a souligné que tous les instructeurs en Centrafrique sont des russes de nationalité et y sont avec l’accord de Bangui. Certains sont, selon lui, arabophones et ont été recrutés pour assurer une interaction confortable avec les représentants de la Communautés musulmanes en RCA.
Certains pays irrités
Depuis décembre 2020, l’armée centrafricaine et ses alliés russes et rwandais combattent des groupes rebelles et ont réussi à libérer plusieurs régions du pays en proie au conflit. « Les Centrafricains attribuent une grande partie de ce succès au travail des instructeurs russes, qui ont été capables de construire une armée efficace et de fournir un soutien fiable au pays », a déclaré Ivanov.
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Il a déclaré que sur la scène internationale, « tout succès de la Russie irrite certains pays », c’est pourquoi ceux-ci cherchent à discréditer leurs réalisations « avec des inventions ». Il a pointé du doigt certains médias français qui « compilent et légalisent ces rumeurs pour le public mondial, en choisissant les accusations les plus pratiques et les moins vérifiables contre les instructeurs russes de viol ou de meurtre sur la base de preuves anonymes ».
Le 27 juin, le New York Times a rapporté que des enquêteurs de l’ONU avaient préparé un rapport dans lequel ils accusaient les conseillers militaires russes d’avoir participé à des crimes en RCA. Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a démenti l’information et a déclaré que « c’est un autre mensonge des médias occidentaux ».
