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Joe Biden ordonne un nouveau bombardement en Irak près de la Syrie

Des avions à réaction F-18E Super Hornet de l'US Navy survolent l'Irak, le 4 octobre 2014. (Reuters)

Les Etats-Unis ont effectué une frappe aérienne contre « des installations utilisées par des milices soutenues par l’Iran » à la frontière irako-syrienne, rapporte TRT World. Selon les informations, l’ordre de ce bombardement vient directement de Joe Biden.

C’est la deuxième fois que le président américain Biden, approuve des frappes aériennes contre un groupe armé depuis qu’il a pris ses fonctions plus tôt cette année. La première opération de bombardement autorisée par Biden a été menée en février, également contre les milices soutenues par l’Iran en Syrie. Selon les rapports, les cibles des frappes aériennes sont tant en Irak (deux) qu’en Syrie (deux).

Le Porte-parole du Pentagone John Kirby, a indiqué dimanche, que les cibles ont été choisies parce que « ces installations sont utilisées par des milices soutenues par l’Iran qui sont engagées dans des attaques de véhicules aériens sans pilote (UAV) contre le personnel et les installations américains en Irak ».

Menace de vengeance

A la suite de ces frappes militaire américaines, l’Alliance paramilitaire irakienne Hashd al Shaabi ou Unités de mobilisation de la population (PMU) a déclaré lundi que les frappes aériennes « avaient entraîné le martyre d’un groupe de combattants héroïques ». Dans sa déclaration, l’alliance a menacé de se venger. « …Nous sommes tout à fait prêts… à réagir et à nous venger », a déclaré le PMU.

On ne sait toujours pas combien de personnes ont été tuées ou blessées lors des frappes aériennes. Un observateur a déclaré que les frappes avaient tué au moins cinq miliciens soutenus par l’Iran. Des sources du PMU ont déclaré à l’AFP que quatre des combattants du groupe avaient été tués lors d’un raid dans la vaste province occidentale d’Al Anbar en Irak, un nombre également rapporté dans la presse arabe. L’agence de presse d’État syrienne SANA a déclaré qu’un enfant avait été tué et qu’au moins trois autres avaient été blessés.

Le Pentagone a déclaré avoir mené des frappes aériennes ciblées en représailles contre « les installations utilisées par les milices soutenues par l’Iran » à la frontière irako-syrienne. Les forces américaines en Irak ont ​​fait l’objet d’attaques répétées ces derniers mois, les États-Unis accusant constamment les factions irakiennes liées à l’Iran d’attaques à la roquette et d’autres attaques contre des installations irakiennes abritant leur personnel.

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