La France se dit très préoccupée par la progression des djihadistes en Afrique et s’inquiète de leur extension vers d’autres pays d’Afrique de l’ouest.
Alors que des rapports font état du fait que des cellules djihadistes seraient présentes sur le territoire du Bénin via le Burkina Faso, et que le Ghana a également averti de l’imminence d’éventuelles attaques sur son territoire par des bandits armés venants du Burkina Faso, la France commence à exprimer toute sa préoccupation de la situation.
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Selon le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur la chaine de télévision française BFMTV, « je suis très soucieux des déstabilisations dans les pays du Golfe de Guinée ». Il ajoute que « la porosité terroriste, en particulier en passant par le Burkina Faso, aujourd’hui est en train de toucher le nord de ces pays, que ce soit la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Ghana ».
« Nous agissons beaucoup en ce moment pour que ces pays-là aussi s’organisent pour assurer la sécurité de leurs propres frontières et éviter que le terrorisme se répande dans ces territoires » ; a poursuivi Le Drian dans son propos. Cette poussée d’inquiétudes française intervient à un moment où le pays est en perte d’influence et de crédibilité sur le contient en ce qui concerne sa coopération surtout, militaire.
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Plus tôt, Paris avait annoncé qu’elle suspendait ses opérations militaires conjointes avec le Mali, pays du Sahel le plus dévasté par la violence terroriste, où les forces françaises n’ont d’ailleurs rien pu faire. En ce qui concerne les forces de l’opération Barkhane, Emmanuel Macron a également annonce la fin de cette mission et en a proposé une révision.
