Les forces rebelles sont entrées dans la capitale du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, faisant ainsi échec aux efforts du Premier ministre Abiy Ahmed pour mettre la région sous contrôle fédéral, selon des sources proches du dossier, cité par Bloomberg.
Les combats se sont intensifiés dans la région du Tigré en Ethiopie alors que les rebelles ont lancé une offensive pour tenter de reprendre le contrôle de la région. Selon les informations, les forces rebelles, fidèles à l’ancien gouvernement du Tigré, sont entrées dans la capitale de la région, Mekelle lundi après-midi.
La BBC rapporte que le gouvernement intérimaire du Tigré a déclaré un cessez-le-feu unilatéral au Tigré. Les membres du gouvernement intérimaire nommés par Addis pour diriger le Tigré ont fui Mekelle après la prise de contrôle de la ville par les Forces de défense du Tigré (TDF). Selon une autre source, l’armée fédérale, après son retrait, a reçu l’ordre d’entrer à Mekelle « à partir de ce soir pour rétablir le calme et arrêter les pillages présumés ».
Des combats ont éclaté au Tigré début novembre après qu’Abiy a ordonné une incursion dans la région du nord en réponse à une attaque contre une base de l’armée fédérale. Des milliers de civils ont été tués et plus de 2 millions de personnes ont été déplacées. Abiy a revendiqué à plusieurs reprises la victoire dans le conflit.
