Alors que les proches de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ont annoncé une date pour le retour de leur champion en Côte d’Ivoire, un désaccord s’est installé entre eux et le gouvernement qui ne reconnait pas cette date.
Le secrétaire général du Front populaire ivoirien Assoa Adou, a annoncé dimanche, que le chef du parti, l’ancien président Laurent Gbagbo rentrerait en Côte d’Ivoire le 17 juin prochain. Cette information a réjoui plusieurs partisans du Woody de Mama qui ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux. Cependant, la joie ne sera que de courte durée car le gouvernement vient confondre Assoa Adou par rapport à cette date.
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Dans une interview sur la radio RFI, le porte-parole du gouvernement ivoirien a expliqué que les autorités n’étaient pas au courant de cette date fixée et que la fixation d’une date de retour devrait être faite de commun accord. « Ce que nous avions convenu, c’est que la date devait être choisie de façon consensuelle, donc pour nous il n’y a pas de date », a indiqué Amadou Coulibaly.
Le ministre de la Communication souligne que « je ne sais pas comment il arriverait à cette date du 17 juin si aucune disposition n’est prise pour son accueil ». Selon nos confrères d’Afrique Sur 7, le ministre de la réconciliation, Kouadio Konan Bertin, a également indiqué qu’il n’avait aucune idée sur les conditions de fixation de cette date. Il va sans dire que le retour de Gbagbo sur sa terre natale est encore hypothétique.
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Les partisans de Gbagbo voudraient un retour triomphant avec beaucoup de monde pour l’accueillir lors d’une cérémonie de retour. Cependant, pour le camp d’en face, le pouvoir, il serait mieux que l’ancien président rentre en catimini. C’est là un des principaux sujets de discorde entre les deux parties.
