Le français arrêté en Centrafrique avec de armes et de munitions retrouvées à son domicile a été accusé par les autorités d’espionnage, de complot et d’atteinte à la sécurité de l’État.
Le mois dernier, les forces de sécurités de la république Centrafricaine ont mis la main sur Juan Remy Quignolot, un ancien militaire français, dans la capitale Bangui. Des photos sur les réseaux sociaux le montrent à l’extérieur d’un poste de police devant un assortiment d’armes et de munitions qui auraient été trouvés chez lui. Le ressortissant français indiqué à la police qu’il était journaliste.
A la suite de cette arrestation et de la publication sur les médias sociaux des images de l’individu, la France a critiqué l’arrestation et a déclaré que les images avaient été manipulées. Le procureur de la république de Centrafrique a rendu public mercredi, les chefs d’accusations contre lui, indiqué qu’il sera jugé pour espionnage, complot et atteinte à la sécurité de l’État.
Cette annonce intervient seulement quelques jours après que la France a annoncé la suspension de son aide et sa coopération militaire avec le gouvernement centrafricain pour ne pas avoir mis fin à ce qu’il a appelé des campagnes de désinformation contre la France orchestrée par la Russie avec la complicité de Bangui.
On pourrait entrevoir dans cette sortir du procureur, une réponse de la Centrafrique à Paris et un message sur le fait que Bangui veut traiter désormais d’égale à égale avec la France, l’ancienne puissance coloniale qui semble parfois oublier que la colonisation est passée.