Au moins 11 djihadistes ont été tués par les forces armées du Burkina Faso dans le cadre d’opérations de sécurité après le massacre le plus meurtrier des six années d’insurrection djihadiste du pays, a annoncé lundi l’armée.
Depuis l’attaque de la ville de Solhan par des terroristes qui ont massacré plusieurs dizaines de civils, l’armée du Brurkina Faso n’a arrêté de traquer et de mettre hors d’état de nuire, les terroristes dans la région. Selon l’armée, l’opération entre le 14 et le 16 juin visait des zones de l’est du pays et « était basée sur des renseignements spécifiques, conduisant au démantèlement de bases terroristes ».
L’état-major militaire a indiqué que trois bases avaient été détruites à Nokortougou, Ouro Seni et Bouraignima, 11 djihadistes tués et des armes, des munitions, des motos et du matériel de communication récupérés, rapporte l’AFP. Aussi, lors de ces opérations, l’armée a découvert et détruit trois engins explosifs improvisés la semaine dernière.
L’attaque de Solhan début juin a fait au moins 132 morts, selon le gouvernement. Des sources locales évaluent le nombre de morts à 160. Après cela, les populations ont pris peur et plus de 7.000 personnes ont fui le nord du Burkina Faso. Le pays est en proie à une insurrection terroriste depuis plusieurs années et les efforts pour en venir à bout semblent vains.
