Le premier ministre burkinabé a assuré que l’attaque de Solhan qui a fait des dizaines de morts ne restera pas impunie et que l’armée a été déployé pour sécuriser la région.
Le Burkina Faso a été endeuillé par une attaque terroriste qui a causé la mort d’environ 160 personnes. Des hommes armés non identifiés ont pris d’assaut la ville de Solhan dans la région frontalière avec le Niger, dans la nuit de vendredi à samedi et ont massacrés les habitants. Le Premier ministre Christophe Dabiré, s’est déplacé sur les lieux et a promis une riposte du gouvernement, assurant que la région est maintenant sous contrôle.
« L’espoir est permis parce que nous allons nous réorganiser pour pouvoir apporter la réponse appropriée à la situation », a-t-il indiqué. « Le lendemain de l’attaque, nous avons pris des dispositions sécuritaires et aujourd’hui cette partie du territoire est occupée par un certain nombre de forces qui sont en train de faire un ratissage », a ajouté le Premier ministre.
L’attaque a été condamnée par plusieurs personnalités et organisations et le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. Le Burkina Faso comme le Mali et le Niger, est en proie à une insurrection djihadiste depuis plusieurs années et les différentes campagnes militaires pour en venir à bout des terroristes semblent veines. Les terroristes sont très actifs dans la zone dite des trois frontières, entre le Niger, le Burkina et le Mali.
