Après les dernières attaques terroristes qui ont endeuillées le Burkina Faso ces derniers jours, les autorités ont indiqué que plus de 7.000 personnes avaient fui le nord instable du pays.
Alors que des milliers de personnes fuient le nord du Faso pour tenter d’échapper aux militants extrémistes qui attaquent cette partie du pays régulièrement, le Premier ministre Christophe Dabire, a indiqué que « des mesures ont déjà été prises pour donner (aux personnes déplacées) un niveau minimum de confort, de logement et de nourriture ». La fuite massive a commencé au lendemain de l’attaque de Solhen qui a fait au moins 160 morts.
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Lors d’une visite dans la région, le Premier ministre a également promis que l’attaque « ne restera pas impunie ». Selon AFP, 7.600 personnes ont pris la fuite et se sont rendues à Sebba, la capitale de la province de Yagha à environ 15 kilomètres (10 miles) du lieu de l’attaque dans le village de Solhan. Le ministre de la Communication, Ousseni Tamboura, a déclaré que le village « a été complètement vidé de ses habitants ».
Un élu local a déclaré que la plupart de ceux qui ont quitté Solhan avaient déjà fui les violences des militants, notamment dans le district de Mansila à l’ouest. Les attaques de militants ont commencé dans le nord près de la frontière malienne en 2015, mais se sont depuis propagées à d’autres régions, en particulier à l’est.