Les mémoires de vingt-et-un (21) étudiants en Master, à la Faculté de droit et Science politique de l’Université de Parakou, ont été rejetés. Les raisons de cette décision ont été expliquées par le doyen de la faculté concernée, le Professeur Moctar Adamou.
La cellule anti-plagiat de la Faculté de droit et science politique de l’Université de Parakou, fait déjà parler d’elle. En effet 21 mémoires de Master ont été décelés pour plagiat, pour le compte des soutenances de cette année. A en croire le professeur Moctar Adamou, Doyen de ladite faculté, le rapport de la cellule anti-plagiat a détecté 21 mémoires pour plagiat sur les 65 analysés.
Il faut noter que la cellule anti-plagiat, composée de spécialistes de divers secteurs, dispose des outils appropriés afin d’apprécier les mémoires, par rapport au seuil défini. Pour le professeur Moctar Adamou, au micro de la radio Arzèkè Fm : « A la Faculté de droit, nous avons fixé un seuil de 25%. C’est vrai qu’au niveau international pour les thèses et articles, la norme c’est 10%, rarement 15% ».
Par ailleurs, après les investigations, les 21 mémoires rejetés ont dépassé le seuil de 25%. Ce qui serait donc la raison de ce rejet. « Tout mémoire dont le seuil dépasse 25%, on considère que ce mémoire fait objet de plagiat », a laissé entendre le doyen de la Faculté. Ces impétrants ne peuvent donc pas valider l’année académique.
