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Tchad : des armes russes et égyptiennes, les rebelles révèlent l’origine de leur arsenal militaire

Des rebelles tchadiens du FACT avec des mortiers

Des rebelles tchadiens du FACT avec des mortiers @Monde Actuel

Alors que les forces armées tchadiennes combattent les rebelles du FACT dans le nord du pays avec des combats d’une rare violence, plusieurs observateurs s’interrogent sur l’origine de l’armement des rebelles. Selon leur porte-parole ces armes sophistiquées ont été acquises dans des combats.

L’armée tchadienne a annoncé récemment avoir saisi des armes des mains des rebelles après en avoir capturé des centaines d’entre eux. Selon RFI, les autorités du Tchad ont réussi à filmer l’arsenal impressionnant des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Elles ont découvert avec surprise que ces derniers disposaient d’armes sophistiquées et de nouvelles générations.

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« Des canons anti-aériens et antichars DCA 23 millimètres de longue portée, des mortiers de 120 millimètres… Les calibres les plus puissants sur le marché. Mais aussi des mitrailleuses 14,7 millimètres et des centaines de caisses de munitions. Le tout transporté par des pick-up et des gros porteurs flambant neufs », sont entre autres l’arsenal militaire des rebelles rapporté par les autorités du Tchad, citées par RFI.

Origine de cet arsenal de dernière génération

Selon les informations, la plupart des armes de dernière génération dont disposent les FACT, proviennent de Russie, de l’Egypte et des Emirats. RFI rapporte également que les hommes des FACT auraient même reçu un entraînement spécifique au maniement de ces armes par les mercenaires russe du groupe Wagner en Libye, afin de combattre aux côté du maréchal Khalifa Haftar, le chef de l’Armée nationale libyenne (ANL).

Dans leurs explications, les rebelles ont reconnu avoir obtenu leurs armes de la part du chef de l’ANL, Haftar mais ils ont rejeté le fait d’avoir été formé par les russes. Selon leur porte-parole cité par RFI, « Haftar leur a bel et bien donné des armes, mais ce sont les combats contre les djihadistes du groupe État islamique et les cotisations de Tchadiens qui ont permis aux rebelles du Fact de s’équiper ».

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