Sécurité

RDC – Etat de siège: Amnesty International appelle les autorités à garantir les droits de l’homme

L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a réagi après l’instauration de l’état de siège dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) par les autorités du pays.

Vendredi, le président Félix Tshsekedi a instauré l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, pour tenter d’endiguer l’insécurité permanente et grandissante dans laquelle vivent les populations de ces régions troublées. Pour Amnesty International, le gouvernement doit « veiller à ce que «l’état de siège» ne porte pas davantage atteinte aux droits humains garantis par le droit international des droits humains ».

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«Alors que les autorités de la RDC ont la responsabilité de protéger les gens contre les attaques violentes, les pouvoirs d’urgence de « l’état de siège » peuvent conduire à davantage de violations des droits humains en cas d’abus. Ils doivent être exercés de manière à entraîner des violations des droits humains, de la manière la moins restrictive et le plus rapidement possible, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains », a déclaré Deprose Muchena, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique orientale et australe.

«Amnesty International appelle les autorités de la RDC à veiller à ce que des garanties efficaces soient mises en place afin que les pouvoirs extra-gouvernementaux pendant l’état de siège ne soient appliqués que dans la mesure strictement nécessaire, soient proportionnés aux objectifs poursuivis et ne soient pas appliqués de manière discriminatoire », indique l’organisation.

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«Le pouvoir accordé aux tribunaux militaires sur les civils doit être révoqué parce que les tribunaux militaires ne garantissent pas l’indépendance et l’impartialité requises en vertu du droit international des droits de l’homme, en plus de ne pas garantir aux tribunaux militaires opérationnels le droit de la défense et le droit de faire appel», a déclaré Deprose Muchena.

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