Alors que plusieurs appels sont lancés à l’armée du Nigéria pour prendre la gestion du pays au vue des récentes attaques et de l’insécurité qui y règne, les militaires ont réagi et rejeté immédiatement cette suggestion.
« Le haut commandement militaire souhaite saisir cette occasion pour avertir les politiciens malavisés qui nourrissent l’ambition démesurée de diriger ce pays en dehors des urnes pour bannir des pensées telles que les militaires sous la direction actuelle restent résolus dans la défense de la démocratie nigériane et de sa croissance », a déclaré le porte-parole de l’armée, le général de brigade Onyema Nwachukwu dans un communiqué.
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Dimanche, à la télévision, l’avocat principal Robert Clarke indiquait que le Nigéria était « au bord de l’effondrement » suggérant que l’armée devrait prendre en charge les États du pays. En réponse, le général de brigade Nwachukwu a averti qu’une telle action serait contraire à la loi en disant qu’il était « trahison de même envisager cette illégalité. La pleine colère de la loi sera portée contre tout membre du personnel qui se trouverait de collusion avec des personnes ayant un tel programme ».
D’autres personnalités publiques, y compris le lauréat du prix Nobel Wole Soyinka, ont suggéré que le président Muhammadu Buhari devrait au moins chercher une aide extérieure. Ces derniers mois, le pays a été en proie à des problèmes de sécurité, notamment des enlèvements d’étudiants et des violences entre éleveurs et fermiers sédentaires. La semaine dernière, le président Buhari a appelé les Etats-Unis à l’aide pour lutter contre la violence.
