Le journaliste nigérien Moussa Aksar a été condamné par la justice de son pays pour avoir révélé au grand jour, la mafia financière créer par les dirigeants, autour de la guerre contre le terrorisme et l’insécurité.
Un tribunal nigérien a condamné le journaliste d’investigation Moussa Aksar à une « amende de 200 000 Francs CFA (305€) et un million de Francs CFA (1525€) de dommages et intérêts ». Il a été accusé de diffamation après avoir révélé au public, à la suite d’une enquête, les malversations financières au ministère de la Défense nationale du Niger.
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L’ONG Reporter sans frontière (RSF) a qualifié cette condamnation que « scandaleuse et incompréhensible ». Selon RSF, « ce journaliste d’investigation avait révélé l’un des plus gros scandales de corruption dans son pays: des dizaines de millions d’euros détournés en surfacturation de matériel militaire. Sa condamnation est un encouragement à la mauvaise gouvernance ».
Le Niger est en proie à une insécurité grandissante et à une insurrection djihadistes violente depuis plusieurs années. Mais les forces de défenses semblent ne pas pouvoir en arriver à bout et, selon les résultats de l’enquête d’Aksar, plusieurs millions ont été détournés dans les différentes procédures d’achat de matériel militaires pour les troupes au front.
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Cité dans l’affaire, le fils de l’ancien président Mahamadou Issoufou, Mahamane Sani Mahamadou, alors conseiller spécial du président de la République puis directeur de cabinet de son père, a porté plainte pour diffamation et apparemment vient d’obtenir gain de cause auprès de la justice nigérienne. La question qu’il convient de se poser est de savoir si les révélations faites par le journaliste ne sont pas avérées et quelle est la démarche des autorités du pays pour mettre fin à ces détournements de fonds et punir les éventuels auteurs ?
Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde est ses maigres ressources semblent être encore piller par des dirigeants n’en n’ont apparemment que faire du peuple qui souffre. Le nouveau président du pays, Mohamed Bazoum, a assuré qu’il lutterait contre la corruption et la mauvaise gouvernance au Niger ; mais pourrait-il le faire impartialement alors qu’il est issu du même parti que son prédécesseur qui est également son proche ami ?
Il est pourtant très important et vital pour le Niger, que cessent les éventuels détournements de fonds publics afin que cela serve à la population et aux Forces armées qui combattent les terroristes avec des moyens limités. Tant que la mauvaise gestion sera de mise dans le pays sahélien, les terroristes et autres groupes armés auraient des recrus dans leurs rangs et donc deviendraient plus forts.
