Fermer

Gaza: Reporters sans frontières et Amnesty International appellent la CPI à enquêter sur les frappes israéliennes

Le bâtiment al-Jalaa abritant les bureaux des médias d'Associated Press et d'Al Jazeera est frappé par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza le 15 mai 2021.

Le bâtiment al-Jalaa abritant les bureaux des médias d'Associated Press et d'Al Jazeera est frappé par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza le 15 mai 2021. @Reuters

Après le bombardement par l’armée d’Israël, des bureaux de médias étrangers à Gaza, notamment Al-Jazeera et l’Associated Press, Reporters sans frontières (RSF) et Amnesty International ont donné de la voix pour appeler le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda, à enquêter sur un possible crime de guerre.

« L’attaque israélienne contre le bâtiment d’Al-Jalaa qui détruit des maisons et des bureaux d’Al-Jazeera et de l’AP doit faire l’objet d’une enquête comme un crime de guerre. Cette frappe correspond à un modèle de punition collective d’Israël contre la population palestinienne », a écrit Amnesty International sur Twitter.

A lire aussi: Israël bombarde les bureaux d’Al Jazeera, de l’Associeted Press et de BBC à Gaza

De son côté, le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, est allé dans le même sens que l’ONG de défense des droits de l’homme et a indiqué que « cibler délibérément les médias constitue un crime de guerre».

 «En détruisant intentionnellement les médias, les Forces de défense israéliennes n’infligent pas seulement des dommages matériels inacceptables aux opérations d’information. Ils font aussi, plus largement, obstacle à la couverture médiatique d’un conflit qui affecte directement la population civile », a-t-il ajouté.

A lire aussi: Gaza – Bombardement de locaux de médias: «les résidents de Tel Aviv devraient attendre notre réponse», Hamas

L’immeuble a été bombardé quelques heures seulement après que les médias ont relayé qu’une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Shati a tué 10 membres de la même famille – huit enfants, deux femmes – célébrant l’Aïd Al-Fitr, la fête religieuse marquant la fin du mois sacré du Ramadan. Certains ont indiqué qu’il s’agit d’une tentative de «faire taire» les médias.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page