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France: Nicolas Sarkozy à nouveau devant la justice pour un nouveau procès

L'ancien président français Nicolas Sarkozy

L'ancien président français Nicolas Sarkozy @L'Est Républicain

L’ancien président français Nicolas Sarkozy est de retour au Tribunal pour un nouveau procès dans l’affaire dite Bygmalion où il est accusé de financement illégale de sa campagne électorale pour la présidentielle en 2012.

Sarkozy doit faire à nouveau face à un autre procès dans une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre cette année. Le procès qui devait débuter en mars dernier a finalement été reporté en raison de l’hospitalisation de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, protagoniste central du dossier qui avait causé des déflagrations en cascade à droite. Seulement quelques semaines après avoir été condamné dans l’affaire dite « des écoutes », l’ancien chef d’État risque encore une nouvelle condamnation.

Selon les informations, Sarkozy, président pour un mandat de 2007 à 2012, n’était pas présent à l’ouverture du procès à Paris jeudi mais a fait savoir qu’il n’assisterait qu’aux audiences le concernant. Il prendra donc la parole le mois prochain lors de son interrogatoire prévu la semaine du 14 juin. Dans ce dossier Bygmalion, du nom de l’agence de communication liée à l’UMP (ex-Les Républicains), il encourt un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.

Contrairement à ses 13 coprévenus, anciens cadres de Bygmalion et de l’UMP, experts-comptables, renvoyés notamment pour escroquerie ou complicité, l’ancien président n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer les dépenses excessives de sa campagne, qu’avait révélé Jérôme Lavrilleux dans une surprenante confession télévisée en 2014.

Néanmoins, selon l’accusation, Nicolas Sarkozy a laissé filer les dépenses malgré plusieurs alertes claires sur les risques de dépassement de plafond et il a « incontestablement » bénéficié de la fraude qui lui a permis de disposer de « moyens bien supérieurs » à ce qu’autorisait la loi : au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l’époque (22,5 millions d’euros), rapporte Le Point.

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