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Découverte au Canada de plus de 200 corps d’enfants dans un pensionnat

Des corps de centaines d'enfants découverts dans un ancien pensionnat autochtone au Canada

Des corps de centaines d'enfants découverts dans un ancien pensionnat autochtone au Canada @LaPresse.ca

Une fosse commune contenant les restes de 215 enfants, certains âgés d’à peine 3 ans, a été découverte sur le site de ce qui était autrefois le plus grand pensionnat autochtone du Canada.

L’école est l’une des institutions où des enfants autochtones ont été enlevés à des familles de partout au pays. La chef Rosanne Casimir de la Première nation Tk’emlups te Secwépemc a déclaré dans un communiqué que les restes avaient été confirmés la fin de semaine dernière à l’aide d’un radar pénétrant dans le sol. Casimir, a confirmé la dépouille de 215 enfants, dont certains auraient été âgés d’à peine 3 ans, sur le terrain du pensionnat indien de Kamloops en Colombie-Britannique.

« Nous savions dans notre communauté que nous avons pu vérifier. À notre connaissance, ces enfants disparus sont des morts sans papiers », a déclaré Casimir dans un communiqué. Elle a indiqué que plus de corps peuvent être trouvés car il y a plus de zones à fouiller sur le terrain de l’école. Dans une version antérieure, elle a qualifié la découverte de «perte impensable dont on a parlé mais qui n’a jamais été documentée au pensionnat indien de Kamloops». C’était autrefois le site du plus grand pensionnat du Canada.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a décrit la découverte comme un « rappel douloureux de cette sombre et honteux chapitre  » de l’histoire de la nation. Le gouvernement canadien a présenté ses excuses au Parlement en 2008 et a admis que la violence physique et sexuelle dans les écoles était endémique. De nombreux élèves se rappellent avoir été battus pour avoir parlé leur langue maternelle; ils ont également perdu contact avec leurs parents et leurs coutumes.

L’Australie a également présenté ses excuses pour ses « générations volées », des milliers d’Aborigènes enlevés de force à leur famille alors qu’ils étaient enfants dans le cadre de politiques d’assimilation qui ont duré de 1910 à 1970. Le Canada a offert à ceux qui ont été retirés de leur famille une compensation pour les années où ils ont fréquenté les pensionnats. L’offre faisait partie d’un règlement judiciaire.

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