Sécurité

Chasse à l’homme en Belgique: un militaire armé activement recherché pour menace contre l’Etat

La police belge a lancé une véritable chasse à l’homme contre un soldat présumé d’extrême droite, qui s’est enfui après avoir violemment menacé, arme à la main, plusieurs personnalités, dont un virologue de renom.

Selon les informations, Jurgen Conings, un militaire belge de 46 ans, a ouvertement menacé plusieurs personnes ces dernières semaines, dont le grand virologue belge Marc Van Ranst, avant de quitter un camp militaire avec des fusils et quatre lance-missiles. Un porte-parole des procureurs fédéraux, Eric Van Duyse, a déclaré à l’agence de presse AFP que le soldat était « bien formé mais semble avoir des idées associées à l’extrême droite ».

Conings avait disparu avec des armes, a-t-il dit, et avait laissé derrière lui une lettre contenant des «éléments inquiétants», notamment des menaces contre l’État et plusieurs personnalités publiques. Cité par Al Jazeera, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a décrit mercredi Jurgen Conings, 46 ans, comme une «menace grave».

Conings a quitté lundi son domicile dans la province du Limbourg, dans le nord-est de la Belgique, et n’a pas été revu depuis, a déclaré la police dans un mandat de perquisition publié en ligne. Quelques heures après le début de la chasse à l’homme pour Conings mardi, sa voiture a été retrouvée abandonnée dans le Limbourg, avec des armes à l’intérieur. «Quatre lanceurs de missiles et des munitions y ont été trouvés», a déclaré le procureur fédéral belge Wenke Roggen.

« Terroriste »

Van Quickenborne a déclaré que Conings figurait sur une liste de «terroristes» potentiels compilée par l’OCAM, une organisation chargée d’évaluer la menace du terrorisme en Belgique, en raison de ses tendances d’extrême droite. Un mandat de perquisition pour Conings, chauve et tatoué, a averti les membres du public de ne pas l’approcher. Il a également demandé à Conings de se rendre.

Le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré qu’il était inacceptable qu’une personne figurant sur la liste de surveillance du terrorisme belge puisse faire partie de l’armée et avoir accès à des armes. De Croo a appelé les forces de défense et les services de sécurité à présenter une proposition dès jeudi «pour empêcher qu’une telle chose ne se reproduise».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page