De retour sur la toile après quelques jours d’absence, l’activiste béninoise Alèdjo Maora s’est prononcée sur les révélations d’Angéla Kpeidja sur les cas de viol dont elle a été victime depuis 5 ans.
Si pour Maora, Angela est une victime consentante, ses détracteurs l’accusent de ne pas soutenir le combat d’une femme comme elle.
Mais selon elle, la lutte contre le harcèlement et le viol ne peut être menée que par des personnes vraies qui en ont l’étoffe, pas une personne qui se revêtit de l’étoffe.
« À travers ta description, on découvre aisément que tu es une victime consentante qui prend du plaisir là où se trouve ton intérêt », a répondu Maora à Angela.
Il n’en fallait pas plus pour que la toile se déchaîne. Il est reproché à l’activiste de ne pas cerner le sens du combat de la journaliste Angela Kpeidja. Touchée par les milliers de commentaires, celle qui se faire appeler la reine de Kpassè s’est expliquée.
« Vous n’aviez pas compris son texte ou vous défendez sa réactivité ? Moi, je ne me suis pas limitée à ce texte récent mais j’ai fait une analyse de tous les textes et comportements qui ont suivi le premier texte », a-t-elle réagi.
A l’en croire, c’est en faisant ainsi que ses détracteurs découvriront le subterfuge et l’emballage que, dit-elle: « on veut nous vendre pour être l’égérie de la lutte contre le viol et le harcèlement sexuel ».
« C’est une lutte noble qui ne saurait être confiée à une usurpatrice . J’ai choisi de dénoncer la fausseté, l’usurpation , l’injustice et tous les fléaux qui retardent notre société. Je ne suis pas hypocrite et je ne suis pas sainte non plus mais il faut arrêter avec la tricherie », a-t-elle insisté.
Reste à savoir si cette clarification mettra fin à la polémique. Mais en attendant, Angela Kpeidja a déjà réagi dans une autre tribune titré « Le temps de la révolution ».