Le religieux nigérian, l’archevêque Samson Benjamin, a protesté contre la mauvaise gouvernance, l’administration du président Buhari, et tout le gouvernement du président Buhari avec un cercueil sur la tête.
Le surveillant général du ministère des louanges de la résurrection, l’archevêque Samson Benjamin, est descendu dans les rues pour exprimer sa déception face à l’administration dirigée par le président Buhari ce dimanche 11 avril 2021 dans les rues de Festac, Navy Town, Alakija, Satellite Town à Lagos.
Selon le religieux, Dieu lui a ordonné de protester parce qu’il est déçu du gouvernement et de l’état actuel du pays. Il a ajouté qu’il s’est lancé dans cette manifestation après «un voyage spirituel de plus d’un an» après s’etre privé de nourriture cuite au feu et de nourriture solide depuis le 15 septembre 2019 jusqu’à ce jour.
« Ce que vous me voyez faire ici en ce moment, c’est ce que feraient les prophètes du passé. Dieu leur demandera de porter un symbole quand il voudra transmettre un message aux dirigeants de la nation. Il m’a dit va porter un cercueil sur la tête, ce n’est pas des meubles ou quoi que ce soit pour la décoration intérieure, c’est bon à rien, c’est à la fin de la vie d’un homme qu’on le met dans un cercueil ».
Benjamin a ensuite rapporté le message qu’il a entendu: «Dites aux dirigeants qu’ils ont intentionnellement épuisé les ressources communes qui appartiennent à ce grand pays et ont causé des difficultés aux citoyens, je n’en suis pas satisfait.»
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il n’avait pas rencontré le président à la villa présidentielle à Abuja, Benjamin a répondu que Dieu ne lui avait pas encore ordonné de le faire. «Les droits de l’homme sont les droit des citoyens de ce pays, nous nous sommes retrouvés dans un gouvernement qui vous considère comme un ennemi lorsque vous êtes constructif dans vos critiques.»
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«Le cri de sécession est partout, la question est: est-ce la volonté de Dieu que tout cela se produise? Nous devons nous asseoir à une table ronde et examiner à nouveau ce qui nous a réunis, si ces choses sont encore réalisables aujourd’hui ou ne le sont plus », a conclu Benjamin.