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Bénin : après le Congo, les constitutionnalistes sénégalais exigent « la mise en liberté immédiate » de Joël Aïvo

L’incarcération du professeur Joël Aïvo continue de susciter l’émoi dans le rang des intellectuels africains. Après le communiqué des constitutionnalistes congolais, c’est le tour des L’association sénégalaise de droit constitutionnel (ASDC) d’exiger la libération du professeur Joël Aïvo.

Le candidat recalé à la présidentielle du 11 avril dernier séjourne, depuis la soirée du vendredi 16 avril dernier, à la prison civile de Cotonou. Il a été placé sous mandat de dépôt par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour les infractions « d’atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment de capitaux ».

Depuis son incarcération, le monde scientifique africain ne cesse de dénoncer une arrestation arbitraire. Après le communiqué de l’ensemble des constitutionnalistes congolais ainsi que de l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA) , c’est le tour des constitutionnalistes sénégalais de dénoncer le sort qui est fait à «l’un des plus brillants constitutionnalistes africains ».

En effet, dans un communiqué signé et rendu public ce 26 avril 2021, L’association sénégalaise de droit constitutionnel  (ASDC) a exigé sans condition la mise en liberté immédiate du professeur Frédéric-Joël Aivo.

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« L’association sénégalaise de droit constitutionnel a appris avec stupéfaction l’interpellation et l’arrestation du professeur Frédéric-Joël Aivo placé en garde à vue depuis le jeudi 15 avril 2021. Ayant toujours présenté avec une conviction inébranlable le system constitutionnel béninois comme un modèle,  le doyen AIVO s’est réservé comme tout autre citoyen, béninois le droit de se démarquer de l’orientation politique du pouvoir dirigeant au nom de son droit constitutionnel d’exprimer sa liberté de pensée de conscience d’opinion et d’expression

L’ASDC tient à rappeler qu’en s’engageant depuis la conférence des forces vives de la nation tenue à Cotonou du 19 au 28 février 1990, à créer un état de droit et de démocratie pluraliste, dans lequel les droits fondamentaux de l’homme, les libertés publiques, la dignité des personnes humaines et la justice sont garantis protégés et promus.

C’est fort de toutes ces valeurs auxquelles les peuples sont attachés que l’ASDC invite les autorités de la République du Bénin à se conformer au respect des droits fondamentaux par la remise en liberté immédiate et dans condition du doyen Frédéric-Joël Aivo. » A signé l’association sénégalaise de droit constitutionnel ASDC.

Pour rappel, l’ensemble des constitutionnalistes congolais ainsi que l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA) avait également envoyé un communiqué pour exiger la libération de l’agrégé de droit public, le constitutionnaliste Joël Aïv

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