Le chef de l’Eglise Catholique a donné l’ordre de réduire le salaire des cardinaux et autres responsables religieux qui occupent des postes importants au Vatican en raison des difficultés financières dues à la crise du coronavirus.
A l’instar de plusieurs organisations mondiales, le Vatican également n’a pas été épargné par les affres de la pandémie du coronavirus sur le plan économique. Les activités religieuses ont connues un léger ralentissement en raison des restrictions financières liées à la crise du Covid-19.
Pour donc faire face à cette crise économique, le pape François a pris un décret pour ordonner la réduction des salaires des cardinaux et autres religieux. Le Vatican a déclaré qu’à partir du mois d’avril, les cardinaux et les religieux verront leur salaire réduit de 10%. Il a été indiqué qu’ils perçoivent jusqu’à 5 000 euros soit plus de 3,2 millions FCFA par mois et vivent souvent dans un logement subventionné.
En effet, dans un décret publié le 24 mars, le Vatican a annoncé une baisse des salaires pour les échelons les plus élevés des 5000 employés du Vatican. Dès le 1er avril 2021, et pour une durée indéterminée, les 227 cardinaux, chargés d’assister le pape et payés entre 4000 et 5000 euros par mois verront leur rémunération diminuer de 10%.
« Un avenir économiquement viable aujourd’hui nécessite, entre autres décisions, l’adoption de mesures concernant les salaires du personnel », peut-on lire sur le décret. Il a déclaré que des mesures étaient prises « à la suite de l’urgence sanitaire causée par la propagation du Covid-19 qui affectait négativement toutes les sources de revenus du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican ». Le Saint-Siège est l’organe directeur de l’Église catholique romaine. La lettre ajoutait que des coupes étaient opérées « dans le but de sauvegarder les emplois actuels ».
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Pour rappel, le Vatican a perdu plus de 50 millions d’euros, selon le dernier bilan publié vendredi 19 mars par Rome en raison de la longue fermeture des musées qui rapportent habituellement 30 millions d’euros ainsi que l’absence de certains revenus immobiliers ou retombées de placements financiers
