Décédé à l’âge de 56 ans des suites d’un cancer en Allemagne, la mort du premier ministre Hamed Bakayoko continue d’attrister les Ivoiriens notamment les artistes. Siro l’un des membres du groupe zouglou yode siro vient de faire un témoignage touchant sur l’illustre disparu.
Le mercredi 10 mars 2021 restera à jamais gravé dans la mémoire des Ivoiriens et même les africains. L’annonce du décès du premier ministre Hamed Bakayoko a plongé tout le peuple Ivoirien dans une grande douleur. Très rapproché des acteurs du showbiz Ivoiriens et africains, HamBak était même surnommé le parrain de la culture africaine en raison de son soutien envers les artistes.
Pétrifié par cette brusque disparition, le chanteur Siro à l’instar de nombreuses stars africaines, footballeurs, hommes politiques et d’autres célébrités a fait un émouvant témoignage sur le Golden Boy Ivoirien qu’il a eu la chance de côtoyer.
« C’est vraiment une grande perte pour la Nation, une grande perte pour la musique. Je dis une grande perte pour la musique parce qu’il était la manche de la guitare, celle même qui permet aux cordes de donner une sonorité. Il était celui qui quand un artiste le croisait avait une solution réglée. Il était le typique ivoirien, l’homme de la joie, l’homme de la fête, c’était l’Ivoirien, c’était le sociable » a affirmé l’artiste.
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Par la suite, Siro est revenu sur l’un des moments où le premier ministre Hambak l’a vraiment marqué positivement. « Moi personnellement il m’a marqué lors des funérailles de DJ ARAFAT. Il m’a marqué parce que les gens disaient beaucoup de choses sur les réseaux sociaux de lui. Mais il n’a pas regardé à cela, il était là pour son fils comme il disait. Il était là et il nous a aidés à faire des funérailles grandioses pour son filleul » a-t-il déclaré.
Pour finir, le chanteur zouglou a évoqué l’attachement du premier ministre à la culture et sa grande générosité. « C’était pas un parrain dont on vient chanter le nom ou bien quelqu’un qui aimait la culture comme ça, il vivait la culture. C’était le pont entre les riches et les pauvres. Sa vie parlait, sa vie nous disait beaucoup de choses ». A conclu Siro.
