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Présidentielle au Bénin : Joël Aïvo propose « deux mesures » pour une élection consensuelle

Alors que la tension continue de monter entre le pouvoir de la rupture et les partis de l’opposition, le candidat recalé par la CENA, Joël Aïvo était face à la presse ce mardi 16 février 2021 pour proposer deux mesures pour une élection apaisée au bénin.

Depuis le rejet de 17 dossiers de candidatures par la CENA, la question du parrainage fait toujours polémique entre opposition et mouvance. Dans l’optique donc de dégeler la situation pour un scrutin consensuel, le candidat recalé Joel Aïvo a tenu une conférence de presse ce mardi à Porto-Novo. Une conférence au cours de laquelle le professeur a proposé deux mesures pour sortir de la crise pré-électorale qui prévaut.

En effet, Joel Aïvo a dans un premier temps proposé la suppression de la loi sur le parrainage.  « La première mesure, c’est de débarrasser notre pays du parrainage. Dans ce contexte quasi-monolithique, les dégâts du parrainage sont désormais là devant nous. Infantilisation des députés et maires, humiliation de la classe politique, entrave à la liberté de candidature, bref, privatisation de l’élection. Par conséquent, il faut courageusement s’en débarrasser» a déclaré le constitutionnaliste.

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Dans un deuxième temps, Il a réclamé le réaménagement du calendrier électoral.  « La deuxième mesure, c’est le réaménagement du calendrier électoral afin de permettre l’organisation de l’élection dans les délais constitutionnels et d’éviter à notre pays le vide juridique après le 05 avril 2021 à minuit ».

Pour finir, le professeur a lancé un appel aux différents acteurs politiques à défendre la constitution du Bénin. « Au regard de la gravité de la situation et prenant conscience des risques que font courir la poursuite de cette politique d’exclusion et le démantèlement de notre héritage démocratique, nous invitons l’ensemble des forces politiques, les organisations de la société civile, les forces vives de la Nation, à se tenir prêt pour défendre dans un élan patriotique, et avec les moyens que nous offre la Constitution du 11 décembre 1990, l’héritage de la conférence nationale » a affirmé le professeur Joël Aïvo .

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