Les autorités fédérales des Etats-Unis ont accusé l’influenceur nigérian Ramon Abbas populairement connu sous le nom de « Hushpuppi » de blanchiment d’argent pour des comptes de pirates nord-coréens. Il aurait blanchi jusqu’à 45 millions de dollars soit, 24,3 milliards FCFA.
Hushpuppi se retrouve à nouveau au centre d’un grand scandale de justice. Le nigérian a conspiré avec certains pirates nord-coréens considérés comme les plus grands voleurs de banques au monde. Le Bureau fédéral d’investigation (FBI) a établi le lien entre Hushpuppi et les Nord-Coréens.
En effet, dans un communiqué récent publié par le ministère de la Justice, Hushpuppi a été cité pour avoir participé à un « braquage cybernétique perpétré par la Corée du Nord dans une banque maltaise, en février 2019 ». Une nouvelle accusation qui plonge l’influenceur nigérian dans une la boue.
Il faut notamment préciser que cette nouvelle révélation est en dehors des poursuites en cours contre Abbas, dans une autre série d’accusations pour lesquelles il a été arrêté, en juillet 2020. Il a été accusé de partenariat avec le Canado-américain Ghaleb Alaumary, décrit par les autorités américaines comme « un blanchisseur d’argent prolifique ».
Le ministère de la Justice, dans sa dernière déclaration publiée le vendredi 19 février 2021, a affirmé que Hushpuppi avait participé à un « braquage cybernétique perpétré par la Corée du Nord dans une banque maltaise en février 2019 ».
La déclaration a révélé que le Nigérian a participé en tant que collaborateur qui travaillait avec un blanchisseur d’argent, Ghaleb Alaumary, 37 ans, basé à Mississauga, Ontario, Canada. L’escroquerie sur laquelle lui et Abbas ont travaillé entre août 2018 et octobre 2019 serait de l’ordre de 45 millions de dollars soi 24,3 milliards FCFA.
Abbas est un influenceur nigérian avec plus de 2,5 millions d’abonnés sur Instagram. Il s’est forgé une réputation mondiale en publiant des photos de ses dépenses somptueuses en voitures, montres, vêtements de créateurs et jets privés. Cependant, fin juin, l’homme de 38 ans a été arrêté à Dubaï et est arrivé aux États-Unis le 3 juillet pour faire face à des accusations criminelles pour des allégations selon lesquelles il aurait fait «des centaines de millions de dollars» à partir de fraudes de compromis par e-mail d’affaires et d’autres escroqueries.