Assigné à résidence juste après avoir voté à l’élection présidentielle du 14 janvier dernier, un tribunal de la justice ougandaise vient d’ordonner la libération du chef de l’opposition Robert Kyagulanyi Ssentamu très connu sous le nom de Bobi Wine.
« Cela fait maintenant quatre jours que les militaires ont encerclé notre maison et placé ma femme et moi en résidence surveillée. Nous sommes à court de denrées alimentaires et lorsque ma femme a essayé de cueillir des fruits dans le jardin hier (dimanche), elle a été bloquée et agressée par les soldats dans notre enceinte », avait déclaré Bobi Wine, principal rival du président sortant Yoweri Museveni juste après l’élection présidentielle.
Apres les nombreuses indignations de certains militants et même des organisations internationales, un tribunal de la justice ougandaise vient de demander aux forces de l’ordre de libérer la maison du chef de l’opposition Bobi Wine à en croire l’information donnée par son avocat.
« Le juge a ordonné que l’État et ses agences quittent immédiatement sa propriété et que son droit à la liberté personnelle soit immédiatement rétabli », a indiqué George Musisi, l’avocat de Bobi Wine ce lundi 25 janvier 2021.
Pour rappel, après avoir réfuté les résultats de l’élection présidentielle et dénoncer des actes de fraude et de violence, les autorités ougandaises ont stipulé que le chef de l’opposition Bobi Wine ne pouvait plus sortie sous prétexte que sa présence en public pourrait créer des troubles à l’ordre public. Yoweri Museveni agé de 76 ans, au pouvoir depuis 1986, a encore été déclaré vainqueur du scrutin avec 59% des voix contre 35% pour Bobi Wine.
