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Serey Dié: la star fait une triste révélation sur sa vie

Le footballeur international Serey Dié a récemment fait une troublante et triste révélation sur sa vie privée. Le joueur est passé par bien d’épreuves.

Serey Dié, le footballeur international ivoirien, évoluant au FC Sion vient de lever un coin de voile sur vie. En effet avant de devenir milieu de terrain au club Suisse, ainsi qu’au sein de celui de son pays, l’ex de Josey est passé par assez d’épreuves de la vie.

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A l’en croire, à 14 ans il a intégré un centre de formation à Abidjan qui se trouvait à plus de 500 km de lui. Mais malheureusement, les problèmes pécuniaires ont obligé le centre à fermer ses portes et il s’était donc retrouver à jouer au quartier. Finalement, il a eu la grâce d’intégrer le Volcan FC, en 2001, puis après d’autres plusieurs petits clubs.

Orphelin de père, il a dû se débrouiller seul car sa mère ne percevait qu’une petite pension. « Je faisais cabine téléphonique », a-t-il déclaré. Il poursuit en parlant de ses conditions de vie qui étaient vraiment déplorables. « Je vendais des trucs pour survivre, du pain, des cigarettes au feu rouge. […]. J’avais moins d’un euro par jour. Parfois, je passais deux jours sans manger. J’habitais même une chambre avec un toit inachevé. Quand il pleuvait, il fallait que je rentre mes affaires », a-t-il déclaré.

Mais Serey Dié n’a pas abandonné. Il a continué et a été repéré par un club tunisien en 2006. Et là aussi une mauvaise surprise l’y attendait. En six mois, il a été payé une seule fois et la somme était de seulement 200 euros. Commencent alors les moqueries, les abandons, mais il a certifié que sa mère, quoique triste et déçue ne l’avait jamais abandonné.

Cependant, malgré cette situation précaire, Serey Dié continuait d’aider ses frères ivoiriens avec son maigre salaire lors de ses voyages dans d’autres pays. Il ajouta qu’il a vraiment souffert en Tunisie. Il a confié avoir beaucoup pleuré et vécu des temps difficiles : « Je m’entraînais le matin et je faisais parfois la plonge le soir dans des restos pour avoir un peu de pièces. Je pleurais tout seul, je pensais à mon père, à ma mère… ».

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Peu de temps après, Serey Dié va en Algérie, à Sétif dans un club pour un essai. Mais là-bas aussi, ce n’était pas aussi la joie. Le directeur sportif lui a carrément craché à la figure qu’il n’a pas besoin de lui mais qu’il va quand même le mettre avec les gamins au centre et qu’après on lui payera son taxi. Et là surprise ! Il cartonne. Dié a donc signé un contrat de six mois d’abord et ensuite il grimpe rapidement les échelons. « C’est pour tout ça que j’ai pleuré pendant les hymnes lors de la Coupe du Monde de 2014. Je me retrouvais aux coté de Drogba, Yaya etc. Ces gens que je voyais à la télévision. […] Rien ne m’a été donné gratuitement. Je ne suis pas milliardaire mais je n’envie personne. »

Par ailleurs, pour terminer, Serey Dié a affirmé que tout ce qui lui procure la joie est qu’il a rendu sa maman heureuse et fière.

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