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«C’est Dieu. Sinon je serai déjà enterré», Goodluck Jonathan

L’ex président nigérian, Goodluck Jonathan a récemment remercié Dieu, pour n’avoir pas été enterré politiquement. Et pour cause, des allégations de corruptions avaient été portées contre lui.

 « Cher président Goodluck Jonathan », est un livre écrit en l’honneur de l’ancien président Goodluck Jonathan par l’ex rédacteur en chef du Daily Times, Bonaventure Melah. Au cours de sa présentation, l’ancien président nigérian a fait des allégations dans son discours.

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En effet, il a fait une petite narration de comment des fonctionnaires de l’administration actuelle ont allégué que lui et certains membres de son ancien cabinet étaient corrompus. Il a poursuivi en notifiant que la mauvaise perception de lui évolue progressivement. « C’est le problème dont moi-même et certains membres de mon cabinet souffrent encore depuis le début de cette administration alors que nous étions tous étiquetés comme des corrompus.

Mais je remercie Dieu que les gens puissent se réunir pour me célébrer aujourd’hui. C’est Dieu. Sinon, j’aurais été complètement enterré (politiquement) », dixit Goodluck Jonathan.

Ce fut aussi le moment pour lui de rappeler comment on lui avait conseillé de limoger la directrice générale de la Commission de sécurité et d’échange (SEC), Aruma Oteh, en 2012 afin d’éviter des ennuis avec la chambre des représentants. « Lorsque mes proches alliés politiques, m’ont conseillé de sacrifier Aruma Oteh pour ne pas avoir de problèmes avec la chambre des représentants, j’ai dit que je ne sacrifierais aucun Nigérian juste pour être dans les bons livres des législateurs. Au contraire, je me sacrifierais. J’ai pris cette décision parce que j’étais convaincu qu’elle n’était pas corrompue.

Si je l’avais renvoyée sans raison, cela aurait peut-être été la fin de sa carrière à la Banque mondiale », raconte l’ex chef d’Etat.

Cependant, l’ancien président n’a pas reconnu avoir limogé Azubuike Ihejirika, le chef d’état-major « à cause des pressions du Nord ». Il a ajouté : « Lorsqu’un président ou un gouverneur limoge une personne. Parfois, ce que la société pense être la raison de cette décision peut être très différent de la réalité. Il y a eu des insinuations selon lesquelles j’ai limogé Ihejirika à cause des pressions du Nord. Loin de là ! Si quelqu’un va dans le bon sens, même si vous voulez me fendre la tête, je ne le licencierai pas. »

Pour terminer, Goodluck Jonathan a abordé les objectifs fondamentaux de son administration. « Mon intérêt était de changer la société par l’éducation. Peu importe ce que nous faisons pour élever le Nigéria, sans éducation, la société aurait du mal à changer. C’était mon opinion personnelle.

C’est également pour cela que je suis intervenu dans l’affaire almajirai. Nous devions les élever au-dessus de ce niveau, en raison des nombreux problèmes sociaux qu’ils causaient.

Je crois fermement que s’il doit y avoir un changement au Nigéria, nous devons être compétents scientifiquement et technologiquement, car la technologie domine le monde aujourd’hui », conclut-il.

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