Le chanteur Davido s’en est pris une fois encore au président nigérian Muhammadu Buhari à qui il reproche de s’être adressé à la nation qu’une seule fois depuis le déclenchement du mouvement #EndSARS contre la brutalité policière.
L’artiste nigérian Davido vient une fois encore de frapper fort. Il s’en est pris au président Muhammadu Buhari. Il reproche à ce dernier de s’être adressé une seule fois à la nation depuis le début du mouvement #EndSARS contre la brutalité policière.
En effet, la star de la Musique nigériane Davido Adeleke Adededji, alias Davido, une des célébrités en tête du mouvement #EndSARS, a réagi sur son compte Twitter par rapport au silence du président nigérian Muhammadu Buhari. A en croire le chanteur, depuis le début des manifestations dudit mouvement, le président ne s’est adressé qu’une seule fois aux citoyens.
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« Notre Président ne s’est adressé à nous qu’une seule fois au cours des 10 derniers jours… malgré tout ce qui se passe », a tweeté Davido.
Il poursuit : « C’est ça le fond du problème. Ils n’ont pas l’impression qu’ils nous doivent assez. Qu’ils nous doivent assez d’explications. Que notre malheur ne devrait pas leur coûter leur sommeil !!! Tout cela remonte à nos votes et au fait qu’ils pensent que nous sommes des moins que rien. Ils ne méritent pas d’être maintenus à ces postes !! (sic). Nous avons besoin de la réforme électorale pour que ces dirigeants comprennent vraiment que cette responsabilité que nous demandons est notre droit !!!», ajoute-t-il.
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Cependant, il faut rappeler qu’après les protestations et les cris de d’indignation des jeunes nigérians par rapport aux actions de la Brigade spéciale anti-vol, du SRAS, ainsi que de la police Nigériane (NPF), le président Nigérian s’était adressé à la nation. Il avait même fait la promesse d’une réforme en profondeur de la Force. Muhammadu Buhari a également fait une révélation au cours du lancement du programme présidentiel d’autonomisation des jeunes à la State House à Abuja.
« Je voudrais profiter de cette occasion pour dire un mot sur les récentes inquiétudes et agitations des Nigérians concernant l’usage excessif de la force et, dans certains cas, les exécutions extrajudiciaires et le comportement illicite des hommes de la police nigériane », a affirmé le Président Buhari.
Il ajouta: « le démantèlement du SARS n’est que la première étape de notre engagement en faveur de vastes réformes de la police afin de garantir que le premier devoir de la police et des autres forces de l’ordre reste la protection de la vie et des moyens de subsistance de notre peuple » a indiqué le président.
