Dicko Fils, le très respectueux musicien burkinabè a brisé le silence et s’est prononcé ce jeudi 24 septembre 2020 sur l’affaire Eunice Zunon sur sa page. Selon ce dernier, il s’agit plutôt d’une malcompréhension et non une agression.
Depuis le mardi 22 septembre 2020, l’affaire d’agression physique de la web humoriste ivoirienne Eunice Zunon par deux policiers à l’aeroport international de Ouagadougou défraie la chronique. Cette histoire ayant donc pris une autre tournure sur les réseaux sociaux entre les ivoiriens et les burkinabé.
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Dicko Fils, un célèbre artiste musicien burkinabé a donc pris la décision d’apporter plus d’éclaircissement sur cette affaire sur sa page Facebook ce jeudi 24 septembre 2020. « Je pense qu’il serait judicieux de demander à la victime de mettre de côté sa recherche de propagande et dire la vérité. En effet, les deux agents de Police l’ont interpellé suite à sa tenue jugée indécente (selon eux). C’est alors qu’elle a voulu filmer la scène, chose que les policiers n’ont pas laissé se produire. C’est dans la tentative de l’empêcher de filmer ladite scène qu’elle a perdu ses faux ongles. Il n’a pas été question de la brutaliser, mais de l’empêcher de filmer (les policiers, aussi bénéficient du droit à l’image). Sinon, est-il possible en Côte d’Ivoire de filmer un policier dans l’exercice de ses fonctions, sans son approbation ? », a-t-il martelé.
Il poursuit en ajoutant : « Sinon, des millions d’Ivoiriens et d’autres nationalités transitent par l’aéroport de Ouagadougou sans être victime de pareilles scènes ».
Et pour conclure, il a présenté leurs excuses à la comédienne pour ses ongles cassés, tout invitant les uns et les autres au respect des consignes des forces de l’ordre. « Nos excuses pour les ongles cassés, mais à l’avenir, ce serait bien de faire preuve d’écoute, de courtoisie et surtout d’obéissance aux forces de défense et de sécurité qui sont là pour la sécurité de tous. Merci à mes frères et sœurs ivoiriens pour la compréhension. Que Dieu bénisse nos deux nations. » finit-il.
Par ailleurs, la chroniqueuse de Peopl’Emik ne compte pas laisser l’affaire ainsi. Elle a bien notifié qu’elle portera plainte. « Je vais porter plainte contre eux. Ça n’a jamais été mon but de mettre deux pays frères en clash sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas de problèmes avec les burkinabé. J’ai un problème avec des personnes qui m’ont agressée physiquement. Cette histoire ne va pas rester impunie » a-t-elle déclaré dans une vidéo.