Le chanteur nigérian, David Adeleke, mieux connu sous le nom de Davido, a raconté comment il avait été ridiculisé pour être noir alors qu’il était dans une université en Alabama aux États-Unis.
Star incontesté de l’Afropop, Davido n’a pas connu que des jours heureux dans sa vie. Fils de milliardaire nigérian, l’artiste a été frappée dans son enfance par l’un des fléaux les endémiques de ce monde : le racisme. Ayant grandi à Huntsville en Alabama, l’Etat le plus raciste des Etats-Unis, Davido, alors jeune, a été la cible de toutes sortes d’injures à cause de la couleur de sa peau.
Une période traumatisante pour le chanteur qui se souvient dans une interview accordée à Recording Academy, organisateur des Grammy Awards. dans laquelle il a réfléchi à certaines de ses expériences avec le racisme. «C’est fou, parce que je viens d’Amérique et d’Afrique, donc je sais ce que pensent les deux parties. Je suis allé à l’école en Alabama. Je suis allé à l’université à 15 ans. J’étais très jeune. Et l’Alabama était un État majoritairement blanc », a-t-il déclaré.
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«Donc, être un enfant africain dans une université où il y a 13% de noirs, c’est incroyable. Ce n’est pas facile. J’ai dû subir beaucoup de chose du genre : « Yo, pourquoi tu me regardes comme ça? » Et même pas seulement être noir, être africain. Ils me posaient des questions comme: « Yo, comment es-tu arrivé en Amérique? » Je me dis: «Qu’est-ce que tu veux dire? Je suis venu dans un avion. «Oh, vous avez tous des aéroports?« , a-t-il poursuivi.
Le fiancé de Chioma Rowland a cependant déclaré que si l’attention s’est principalement portée sur les attaques raciales contre les Noirs par les Blancs, il est également nécessaire de se pencher sur la haine inhérente aux Noirs. «L’autre façon dont je regarde les choses, nous hurlons Black Lives Matter, non? Mais nous nous tuons aussi. La conversation est donc à double face, elle va dans les deux sens », a-t-il déclaré.
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Il a pour finir salué les efforts des uns et des autres qui, de par leur travail, arrivent à faire changer le regard que les gens de l’extérieur portent sur l’Afrique, ajoutant que de nombreux américains ont maintenant envie de visiter le continent. «Maintenant, chaque Américain veut aller en Afrique. Tout le monde veut savoir d’où ils viennent. Il est donc bon de voir la transition entre ne pas être apprécié et être apprécié maintenant. Même avec la mode. Vous avez des créateurs qui font de la mode imprimée africaine, donc ce n’est pas que de la musique. La culture se fait sentir partout », a-t-il conclu.
