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Nigéria : « La fermeture des frontières n’a pas violé l’accord de libre-échange », ministre nigérian de l’agriculture

Le ministre nigérian de l’agriculture a déclaré dimanche à Abuja que la fermeture des frontières n’a pas violé l’accord de libre échange signé par son pays et les autres membres de la CEDEAO. Sabo Nanomo estime que cette mesure lourde de conséquence est une réponse claire adressée au pays qui partagent les frontières avec le grand géant de l’Est qui ont transformé le Nigéria en « dépotoir ».

La réouverture des frontières nigérianes fermées depuis plusieurs mois n’est sans doute pas pour demain. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière sortie de Sabo Nanomo. , le ministre nigérian de l’agriculture. En visite à Abuja dimanche, le secrétaire au développement rural a déclaré que la fermeture par le gouvernement fédéral de la frontière nigériane ne violait en rien l’accord de libre-échange dans la sous-région ouest-africaine. Selon lui, cette mesure prise par l’Etat central ne visait qu’à protéger le pays et ses citoyens des activités néfastes qui étouffent son économie. «Le libre-échange ne signifie pas que le Nigéria doit être un dépotoir pour tout ce qui est importé par d’autres. Ces produits ne proviennent même pas de tous ces pays concernés (…) Le Nigéria contrôle 60 à 70% du produit intérieur brut (PIB) dans la sous-région ouest-africaine. Ainsi, l’économie nigériane reste une zone tampon pour la sous-région ouest-africaine. En outre, la plupart des personnes qui entrent dans ce pays et se fondent dans la population de la sous-région ouest-africaine entrent parce que ce pays les accueille. Cela se produit dans la mesure où certaines de ces personnes, quand elles migrent vers ce pays, vous ne savez même pas qu’elles sont immigrées. Cette situation crée un problème, et la fermeture de la frontière est une mesure qui a beaucoup contribué à résoudre le problème », a déclaré Nanono à l’agence de presse du Nigeria (NAN).

Le ministre a révélé que le gouvernement fédéral était en pourparlers avec les pays concernés pour s’assurer qu’ils respectaient les termes de l’accord de libre-échange. La fermeture des frontières ne devrait pénaliser personne, a-t-il ajouté.

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