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Bénin: la réaction de l’Unseb sur le discours de Patrice Talon au sujet des allocations universitaires

Le président de la république Patrice Talon s’est adressé vendredi 27 décembre 2019 à la nation pour s’exprimer sur l’état de la nation conformément aux dispositions de l’article 72 de la constitution. Dans son intervention depuis le palais des Gouverneurs, chef de l’Etat a fait par des exploits réalisés par son gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur en ce qui concerne les allocations universitaires. Toute chose qui a fait réagi les organisations estudiantines en l’occurrence l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin.

Selon les responsables de la première organisation estudiantine la plus représentative de l’université d’Abomey-Calavi, l’intervention du chef de l’Etat sur la question des allocations universitaire est complètement en déphasage avec la réalité. Patrice Talon avait déclaré dans son message à la nation que son gouvernement fait des efforts afin de donner une meilleure condition de vie et de travail aux étudiants. « Nous avons doublé le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires pour ainsi passer de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019 soit 15.780 nouveaux bénéficiaires et ce nombre est porté à 20.010 soit 27% d’augmentation en 2019-2020 », a-t-il fait savoir.

Mais cela n’est visiblement pas du gout des étudiants qui ont tenu a fait des clarifications. « Camarades étudiants avant l’avènement de ce décret tout étudiant ayant normalement la moyenne requise est d’office allocataire et mieux même si il n’a pas la moyenne depuis le baccalauréat mais travaille bien puis obtient une bonne moyenne à l’université, est encore d’office allocataire. Par contre avec ce décret les allocations sont octroyées par quotas sans critère aucun, c’est-à-dire tous les ayant droit n’ont plus droit à l’allocation universitaire et aussi il n’y a plus d’obtention d’allocations au cour du cursus universitaire », a expliqué la direction de l’Unseb-UAC avant d’appeler les étudiants à être en état d’alerte pour de nouveaux combats pour réclamer « leurs droits ».

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