Fermer

Guinée: les leaders des manifestations anti-Condé condamnés, remis en liberté provisoire

Alpha Condé, président de le Guinée Conakry

Les responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) arrêtés puis incarcérés ont été remis en libertés provisoire jeudi pour préparer leur défense dans le procès en appel du 5 décembre à Conakry.

Condamnés à des peines allant de six mois à un an de prison ferme, les six leaders de la principale plateforme de l’opposition recouvrent leur liberté après quelques semaines passées derrière les barreaux. Accusés d’appel à la révolte et trouble à l’ordre public, leur procès en appel aura donc lieu le 5 décembre prochain. Dans le camp de l’opposition, c’est une première victoire sur le régime de Conakry dans un procès qui ne devrait même pas avoir lieu, selon leur avocat. « Nous avons gagné une bataille, mais le 5 décembre, nous allons gagner la guerre », clame un militant de FNDC.

Espérant que le droit soit dit en toute impartialité et au respect des lois de la république, un cadre du parti au pouvoir prend acte de la décision de justice. « Nous prenons acte de cette décision de remise en liberté et laissons la justice faire son travail en toute indépendance. Ce qui est une exigence démocratique » a-t-il confié à Jeune Afrique.

Poursuite des manifestations!

Les manifestations contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé et une reforme de la constitution se poursuivent dans les rues guinéennes. Le bilan de ses dernières répressions fait état de plusieurs morts. Le chef de l’Etat entretient toujours un mystère sur sa représentation à un éventuel troisième mandat ou non.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page