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CPI : un nouveau gros client pour Fatou Bensouda

C’est un nouveau tournant décisif dans l’histoire du Soudan. Les nouvelles autorités  du pays ont annoncé dimanche qu’elles étaient prêtes à livrer l’ancien président Omar al-Bashir, à la Cour Pénale Internationale, rapporte Sudan Tribune.

Selon l’agence de presse du Soudan, Sudan Tribune, le leadeur du FCC et ancien président du Parti du Congrès soudanais, Ibrahim al-Sheikh, a déclaré que la coalition au pouvoir avait accepté de livrer al-Bashir au tribunal des crimes de guerre une fois que son procès serait terminé chez lui. « Les forces de la liberté et du changement ont accepté de remettre à la CPI le président déchu Omer al-Bashir, et cela ne pose aucun problème », a déclaré al-Sheikh lors d’une conférence de presse tenue dimanche par la FFC. « Si al-Bashir échappe à toute poursuite judiciaire à la maison pour les crimes qu’il a commis, il sera puni par la Cour pénale internationale à l’étranger », a-t-il ajouté.

Le média indique que la déclaration du chef du FCC, est la première déclaration publique de la coalition au pouvoir sur le transfert d’al-Bashir au tribunal de La Haye. Les chefs militaires qui avaient pris le pouvoir après le coup d’Etat contre Bashir, avaient refusé une déportation de ce dernier à la CPI affirmant qu’il serait décidé par le premier gouvernement élu après les élections dans les trois ans. Toutefois, rien n’est encore clair dans la décision. L’absence de vision claire du procès al-Bashir a poussé samedi le ministre de la Justice à nier le soutien au transfert d’al-Bashir à la CPI. Il a ajouté que le gouvernement n’avait pas encore adopté de décision à ce sujet, rapporte Sudan Tribune.

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