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Afrique du sud: Jacob Zuma n’échappera pas au procès, sa demande d’appel rejetée

Jacob Zuma et Cyril Ramaphosa, respectivement ancien et actuel président de l'Afrique du Sud

Un tribunal sud-africain a rejeté vendredi 29 novembre, la demande d’appel de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma inculpé dans une affaire de corruption.

L’ancien président Jacob Zuma sud-africain a vu sa demande d’appel dans le procès de la nébuleuse affaire de contrat d’arme, rejetée par un tribunal du pays. Accusé d’avoir reçu des pots-de-vins avoisinant à de colossales sommes au moment où il était vice-président en 1999, l’ex-patron de l’ANC a comparu pour la première fois corruption en octobre dernier. A l’ouverture du procès, il a annoncé, par la voix de son conseil, son intention de faire appel. Ce qui contraint de facto, le juge à suspendre l’audience. Mais le rejet de cette demande relance le procès qui a déjà connu plusieurs rebondissent depuis son inculpation en 2006.

Éclaboussé par de nombreuses affaires de corruption sous sa présidence (2009-2018), Jacob Zuma a toujours nié les faits surtout ses relations avec la richissime famille Gupta soupçonnée d’influencer l’attribution des marchés publics et les nominations à la tête des grandes institutions du pays. Critiqué par son propre camp, l’ancien leader anti-Apartheid a rendu le tablier début 2018 laissant le fauteuil à Cyril Ramaphosa, un autre cadre du parti (ANC) de feu Nelson Mandela. Depuis son retrait du devant de la scène, Jacob Zuma ne cesse de dénoncer un acharnement contre sa personne.

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