L’offensive turque entre dans sa deuxième semaine et les combats se poursuivent dans l’Euphrate. Plusieurs chancelleries ont condamné l’opération mais la Turquie indique qu’il n’y a qu’une seule façon d’y mettre fin.
Devant les députés de son parti le président Erdogan a indiqué qu’aucune puissance étrangère ne pouvait arrêter l’offensive avant que tous les objectifs d’Ankara ne soient atteints, a rapporté Al Jazeera. « Nous arrêterions l’opération ce soir, s’ils se retiraient immédiatement », a-t-il déclaré, évoquant les Forces démocratiques syriennes (SDF) dirigées par les Kurdes, que la Turquie considère comme une « organisation terroriste ».
Erdogan a rejeté toute négociation directe ou indirecte avec les combattants kurdes et a déclaré que le seul moyen d’arrêter l’offensive consistait pour eux à « déposer les armes … à détruire tous leurs pièges et à sortir de la zone de sécurité que nous avons désignée », indique Al Jazeera. « Si Dieu le veut, nous sécuriserons rapidement la région qui s’étend de Manbij (au nord-ouest de la Syrie) à notre frontière avec l’Irak », a déclaré Erdogan lors de son discours au Parlement. Notons que l’offensive lancée le 9 octobre, entre dans sa deuxième semaine.