Fermer

«On ne peut pas construire un pays en excluant une partie du pays», Victor Topanou

Vctor Topanou, ancien ministre de la justice

Premier rapporteur du dialogue politique qui s’est ouvert jeudi 10 octobre au Palais des Congrès, le professeur Victor Topanou a indiqué qu’il irait à l’assaut des partis politiques exclus à ces assises. L’universitaire estime qu’il est impossible de « construire un pays en excluant une partie du pays ».

Commencé depuis le jeudi 10 octobre, le dialogue politique initié par le président de la République Patrice Talon prend officiellement fin ce jour. Selon le communiqué de la Présidence de la République, ce cadre de discussions politiques est consacré à la recherche de solutions pour l’amélioration des lois électorales dont l’application a occasionné une crise politique depuis plusieurs mois. La particularité de ces échanges politique est que seuls peuvent prendre part aux assises, les formations politiques ayant obtenu leur statut juridique conformément à la nouvelle charte des partis politiques.

A lire aussi : Bénin-Dialogue politique : les FCBE de Paul Hounkpè présents au Palais des Congrés

Une décision que ne partage pas le premier rapporteur de ces échanges, le professeur Victor Topanou. Selon l’universitaire, les exclus à ces pourparlers seront contactés. « On a conscience qu’ils ne sont pas là ; forcément on ira vers eux ; il n’y aucun problème », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Frissons Radio. Il a indiqué que « les absents d’aujourd’hui, seront les présents de demain».

A lire aussi : Donklam Abalo: « Ceux qui nous dirigent n’ont qu’un seul objectif, l’exclusion »

Pour Victor Topanou, si le Bénin est en proie à l’une des pires crises politiques de son histoire, c’est en grande partie à cause des leaders politiques. Et donc, pour en sortir, on ne peut qu’associer tous les acteurs. «De toute façon, on ne peut pas construire un pays en excluant une partie du pays. On n’a pas d’autres choix», se justifie le professeur. « Il peut y avoir des étapes difficiles mais on a des obligations de résultats », a-t-il ajouté.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Laisser un commentaire
haut de page